Anthony Vaccarello en quelques mots, c’est la Cambre, une faune d’adoratrices à l’affut de chaque collection, des cabines exceptionnelles de mannequins star lors de ses défilés, à citer Anja Rubik ou Karlie Kloss entre autres et bien sur des stars comme tout récemment Jennifer Lopez. Image soignée donc, à l’attention de cette saison automne-hiver 2013-14 à la fois forte et sexy.
Fini le décor brut de la Cité de la Mode et du design, et bonsoir l’Hôtel Salomon de Rotschild. Oui chez Vaccarello on déménage dans le luxe.
Allure franche, regard assuré et col relevé, la femme Vaccarello attaque le pas sûr et séduit d’un coup de hanche. Le cuir est à l’honneur et donne lieu aussi bien à des mini-jupes qu’à de grandes vestes marquées d’un col large jusqu’à agrémenter le corps d’une sensualité féroce.
L’asymétrie des robes façonne les courbes et les rend reptiliennes. Un fondement de la Maison, dont les silhouettes jouissent d’une sensualité ultra féminine et signes ostentatoires, en développant toute une série de larges décolletés dans le dos et détails en œillets.
Un vestiaire en noir et blanc d’où la collection respire l’irrévérence d’une femme racée. Les cols des chemisiers joliment travaillés sont relevés, les robes fluides sont incrustées de touches métalliques et forgent une attitude rock’n roll.
Vaccarello dessine des coupes saillantes inspirées du vestiaire eighties, épaules xxl et y parsème des notes de douceur comme sur un pull mohair ou de la maille angora.
Une sublime robe de soirée asymétrique clôture le défilé tel le mot de la fin, celui qu’on retient.
Anthony Vaccarello aime les supermodel et les supermodel aiment Vaccarello. Une collection offensive tant elle renvoie l’image d’une muse idéale, suscitant à la fois jalousie et admiration dont les femmes ne manqueront pas de parler.
Stéphane Fiorello
Photos Can Saricoban
Presse KCD