Jean Paul Lespagnard, on en sort comme tonifié.

« Il commence toujours par de la musique classique et après il balance autre chose et on sort comme tonifié » me lance tout en montant les escaliers, Franc Pairon la fondatrice de Lacambre et anciennement directrice de l’IFM.

Dans le grand salon de la Gaîté Lyrique tout un échafaudage de palettes trace une scène.

En effet, des sons de cloche, d’eau, de moto se font entendre de plus en plus fort.

Le premier modèle apparaît, jupe en tweed lumineux bleu et noir, sabots ultra hauts impossibles, coiffure rock et peinture flamande. Très beau.

Les sarouels se nouent à la taille par des manches de chemise, les manteaux ceinturés ont des capuches en cône. De belles coupes pour les jupes longues et les jupes tulipes dans des matières de laine, de mousse de nylon genre néoprène. Jean Paul Lespagnard, du nouveau dans le vêtement.

Foulard sur le nez, trois-quart ceinturé en damassé de roses or sur fond noir et bottes de moto cross, encore une belle dégaine !

Les couleurs jaune, rouge, bleu électrique viennent briser les noirs, les sombres.

Pour les accessoires, de vrais bijoux. Les cache-oreilles brodés, il fallait y penser. Le casque de moto ou les lanternes. Sublime.

« C’est comme plein de strass et en même temps c’est plein de trucs, des boulons, des pierres etc.. » rajoute Franc Pairon.

Très applaudi par une salle remplie particulièrement de journalistes initiés, Jean Paul Lespagnard est en train de convaincre tout Paris.

Ce soir à la Gaîté lyrique l’electro rock, le fluokid ou l’arty dévalent les escaliers, tonifiés.

Mfb

Photos Can Saricoban

Presse Guillaume Chaillet – Pascale Landot / Pressing

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