C’est tout sourire que Laura Bortolami s’approche vers moi. Élégante, la taille marquée d’une large ceinture corset qu’elle affectionne particulièrement, elle a ce je-ne-sais-quoi des femmes méditerranéennes, un charme indéniable, l’air sure-d’elle.
C’est en 1999 après dix ans de bons et loyaux services chez Dolce & Gabbana que Laura décide de se concentrer sur ses propres créations. C’est d’abord les bijoux qui l’intéressent, puis avec le temps, les ceintures et les sacs deviendront partie intégrante de ses collections.
Les sacs particulièrement, qui aujourd’hui font le succès de la marque. Et pour cause: en maille métallique vintage, souples, aux couleurs glamour: argent et doré agrémentés ici et là de cristaux Swarovski ou de python, choisir un sac Laura B, c’est choisir d’être vue.
Cette saison signe l’arrivée de la ligne « Graffiti ». Cette fois encore la maille métallique mais celle-ci se voit twistée par un détail des plus ingénieux: la doublure, turquoise ou doré selon le modèle apparaît délicatement à travers le maillage, et au gré de la lumière donne au sac un autre visage. Les petites astuces de la sorte sont une signature Laura B : Son modèle phare dispose d’une hanse évolutive qui, selon nos envies, deviendra une besace ou un sac porté épaule. Le luxe pratique, voilà un concept auquel on adhère.
Dans les modèles Laura B, rien n’est laissé au hasard: en guise de charnière sur la hanse du sac, c’est une véritable corne de buffle. Accessoires bien ancrés dans les collections Laura B, les ceintures ont aussi la part belle cette saison : élastiques, toujours en maillage métallique, elles se portent surtout à la taille « comme un corset ».
Féminins, sexy, glamour mais aussi pratiques. Les modèles Laura B ne manquent définitivement pas d’arguments pour nous convaincre.
Cynthia Jreige
Photos Aurore Rominger
Salon Tranoï Bourse