Les scintillements discrets de la vitrine d’une galerie niche dans le marais nous attirent.
Dedans, la boutique est comble. Bliss Lau présente sa nouvelle collection de bijoux.
Sino-américaine cette Ancienne élève de la Parson’s School à New York, professeur aujourd’hui dans cette même école consacre aussi son temps à réaliser ses propres créations.
Fascinée par le travail du mathématicien italien Leonardo Fibonacci reconnu pour avoir fait connaître au XIIIe siècle l’algèbre indo-arabe, le nombre zéro, c’est dans le rythme et dans la répétition que Bliss envisage ses joyaux.
La géométrie ? La créatrice prend des perles et de l’onyx pour parer nos corps. Des parures qui dessinent l’empreinte d’un corset, d’un caraco, d’une jupe longue. Un jeu de cache-cache avec le vêtement. Sublime.
Le choix des métaux précieux est varié : de l’argent, de l’or jaune, de l’or rose jusqu’au très discret or chocolat.
Subtile mélange de chaines et de pièces carrées, le tout savamment symétrique, bagues mobiles qui serrent avec finesse les doigts les plus fins, le diamant lui est caché sous la bague.
Bliss Lau, c’est discret mais bien présent, une joaillerie comme une deuxième peau.
A vivre absolument.
Floriana Castagna
Photos Laura Rodellas
Presse Robin Meason