C’est la guerre chez Walter.
En fond de scène, de grands panneaux noirs. Le public, chapka et haut de forme, porte du jaune, du rose, du bleu, du orange ou du rouge, en petite touche, sur un pull, des gants ou des lunettes.
Le son monte comme une prière, les premiers pilotes déboulent. Grandes combinaisons treillis attachées à la ceinture, sous-pulls et gigantesques écouteurs. Rien ne les arrêtera.
Ils atterrissent en corsets, transpercés par un missile ou un pistolet qu’ils portent sous une veste de lurex.
Les souveraines? Les femmes. Sous leurs chapeaux empiriques de Stephan Jones, elles arrivent dans la deuxième partie du show dans de très belles robes et tailleurs. Sur des crinolines missiles ou à tête d’oiseaux, de cheval, d’éléphant, tout est permis. Le pouvoir? Sous la ceinture.
Grand sourire pour le public qui sait déjà ce qu’il va porter l’hiver prochain.
Et Walter ? Toujours très concentré et sérieux.
Mfb
Photos Julien Mignot
Presse Kuki de Salvertes – Sébastien de Brito / Totem
