Le choix. Taxi ou métro. 15mn en taxi c’est bien. J’arrive à l’heure pour Manish.
…Trois-quart d’heure après. Palais de Tokyo. La salle du haut. A peine le temps de m’asseoir. Musique.
Lèvres rose shocking, yeux pailletés, cheveux bouclés, talons et trench. Superbe.
Tiens, il y a un musicien installé à l’angle de la salle. Il ne joue pas. La bonne musique continue de rythmer les pas des maharanis parisiennes.
Les paillettes mates se fondent dans le vestiaire de Manish. Du manteau, des robes, un ensemble jupe et tee-shirt de velours, trop beau. Du néoprène pour des tailleurs au volume années 40, bombé sur les hanches pour mieux tracer la silhouette. Les jerseys de lurex reprennent le chic des années 70, le plissé leur donne un côté sobre, l’exotisme c’est Manish. De l’imprimé psyché, dingue pour des robes chasubles, des trenchs, des tee-shirts, des leggings.
Tiens le son d’une cithare résonne. Le musicien.
Les très belles maharanis continuent de fouler la piste en tailleur bordé d’or, façon frappé. De l’exotisme mais dans un esprit occidental.
Les tissus damassés rebrodés sublimes, font écho à la cithare qui continue de résonner dans le vaste Palais de Tokyo.
Manish Arora nous a fait passer un moment sublime. Sa collection en témoigne.
Mfb
Photos Can Saricoban
Presse Kuki de Salvertes – Sébastien de Brito / Totem