LE LIN UNE FIBRE EN OR

Lin Histoire & Bienfaits

L’histoire du lin remonte à des milliers d’années puisque le lin est reconnu comme la plus vieille fibre naturelle filée et tissée. Elevé au rang du sacré par les Egyptiens, il rentre dans les habitudes de vie en Europe avant de disparaitre quasiment du XIXe à la première moitié du XXe siècle. Depuis, des hommes se sont remis à le cultiver, un besoin de renouer avec la nature, de la regarder, de la sentir, de la toucher, de la travailler, de la porter et de vivre avec.

L’homme aurait-il besoin de rester connecté avec la nature? Une nature structurée par des réseaux équilibrés de liens. Quoi qu’il en soit porter des vêtements en lin donne une sensation d’harmonie et de vitalité. Alors tant mieux car le lin est considéré aujourd’hui comme une fibre en or du point de vue écologique.

L’HISTOIRE DU LIN

AU PAYS DES PHARAONS

En Egypte le lin symbolisait la pureté et la lumière divine, il était représenté par la déesse Iris. Pour rester pur, les prêtres ne devaient se vêtir que de lin. On recouvrait le corps des défunts de toutes couches sociales avec un linceul de lin. Il est considéré comme éternel. 

On a d’ailleurs trouvé du lin sur des momies de 6000 ans avant JC, certaines momies de pharaons étaient enroulées de 1000m de bandelettes de lin. Les égyptiens avaient un savoir-faire inégalable, de très haut niveau dans l’art de cultiver, de filer et de tisser qui serait encore inimitable aujourd’hui. Les textures des tissus étaient variées, d’une grande délicatesse avec des fils extrêmement fins. On pouvait insérer dans l’anneau d’une bague une tunique égyptienne. Il se disait qu’elles étaient tissées d’air. Les riches se différenciaient des pauvres par la finesse du tissu. 

Alors que le lin étaitt largement cultivé et tissé dans certains pays d’Orient, ce sont les tissus égyptiens qui s’exporteront le mieux. Les phéniciens les transporteront vers la Grèce, la Palestine, l’Italie, l’Europe.

LE LIN EN EUROPE

Le caractère sacré et religieux du lin s’est aussi répandu de l’Orient vers l’Europe. Les druides étaient habillés de lin au Moyen Age et on recouvrait aussi le corps des défunts de linceul de lin.

Malgré la suprématie de l’Egypte, ce n’est pas sur ses terres que l’on a trouvé les vestiges les plus anciens, mais en Europe. C’est en effet en Suisse où l’on a découvert du fil, des graines, du tissu, des cordes qui datent de 8 000 ans av JC. Les habitants des cités lacustres vivaient sur l’eau, dans des huttes bâties sur pilotis qui se sont écroulées. Les débris trouvés ont été conservés par la vase.

Plusieurs morceaux de toile raffinée de plus de 3 000 ans ont aussi été retrouvés dans le Caucase (un centre linier important), l’ Irlande, l’ Ecosse, la Suède ou le Danemark .

Pour les chercheurs, l’organisation de la culture linière en Europe laisse à penser que le lin devait exister bien avant. Les archéologues nous amènent à 36 000 ans avant JC, avec un fragment de fibres trouvé en Georgie. Un fragment malgré tout contesté par certains chercheurs. Néanmoins les anthropologues sont tous d’accord pour le dater de 10 000 à 15 000 ans avant JC.

LES CRISES MAJEURES DU LIN EN EUROPE

PREMIÈRE CRISE AU DÉBUT DU MOYEN AGE

Pendant les invasions barbares entre le IIIe et le VIe siècle, le lin disparait quasiment. Il revient progressivement jusqu’au VIIIe siècle où Charlemagne encourage son artisanat. Au XIe siècle il devient essentiel en France pour pallier à la lèpre. Le manque d’hygiène, la laine mal nettoyée faisait que les sécrétions du mouton se mêlaient à la sueur de l’homme, provoquant ainsi des maladies aussi graves que la lèpre. Les anciens dans l’Antiquité l’avait bien compris. Le lin est une fibre saine.

Dès lors, il continue son essor en Europe et devient une occupation majeure dans les foyers puisque ce sont les femmes qui le filent à la main. Un travail qui demande de l’agilité et de la patience. La peinture, la poésie du Moyen Age en témoignent. Qu’elles soient paysannes, nobles ou bourgeoises, toutes filent le fuseau. 

SECOND CHOC AU XIXe siècle

Considéré comme la fibre végétale la plus importante jusqu’au XVIIIe siècle, le lin se fait néanmoins détrôner par le coton. Il n’était d’ailleurs pas menaçant ce coton qui se vendait tranquillement depuis le XIVe siècle. Mais c’était sans compter sur la révolution industrielle. En 1780 Richard Arkwright met au point une machine qui va filer les fibres courtes du coton en un fil long et commercialisable.

Le déclin commence alors pour le lin et s’accélère lorsqu’une décennie plus tard, en 1793 les Etats-Unis inventent une égreneuse pour trier le coton, ce qui va faire chuter son prix. Les transports maritimes et ferroviaires en plein essor n’ont plus qu’à l’acheminer à travers le monde. 

Dès lors les meilleurs tisseurs d’Europe vont tisser principalement du coton au détriment du lin. Et si les demandes en mariage s’exprimaient par cette épitaphe « Veux-tu user un drap de lin avec moi ? » le lin n’est plus du tout à la mode et n’est plus porté que par les couches paysannes.

Néanmoins au milieu du XIXe siècle, la guerre de sécession en Amérique prive l’Europe du coton et va marquer un petit retour des métiers liniers qui peinent encore sur la fin du siècle. La raison est que son prix reste très élevé par rapport à son concurrent. La culture linière exige énormément de soins et de connaissances. Inusable et reconnu de qualité bien supérieure au coton, il nécessite cependant beaucoup de travail. Le processus de culture et de transformation étant resté sensiblement le même que dans l’Antiquité, il est considéré comme un produit de luxe. 

Son adaptation à la période industrielle se fait néanmoins petit à petit. De rituels festifs qui réunissaient les femmes et les hommes dans les villages, à la mécanisation, à son industrialisation, la filière du lin se joue aujourd’hui à l’international.

LE PROCESSUS DE TRANSFORMATION DU LIN

Depuis la préhistoire, les procédés de culture et de transformation du lin n’ont pas vraiment bougé. La structure de la chaine opératoire est toujours la même.

LE LIN ET LA TERRE

Si la culture linière exige énormément de soins et de connaissances, c’est tout d’abord par la terre qu’elle commence. Une terre travaillée avec un savoir-faire ancestral pour éviter les intrants. L’homme laboure et prépare la terre avant de la semer au printemps. Au bout de trois mois, en Juillet lorsque les fleurs bleues apparaissent, il est à maturité pour se faire arracher. 

Car il ne se coupe pas mais il s’arrache afin d’ avoir un fil toujours plus long. L’arrachage se fait méthodiquement pour ne pas embrouiller les fils. Autrefois ces tâches étaient réalisées par les femmes et les enfants. Les hommes  faisaient les tâches plus dures physiquement. Mais ce sont eux aujourd’hui qui conduisent le tracteur pour le déraciner et le coucher au sol.

LE ROUISSAGE

Une fois au sol, c’est l’étape du rouissage qui commence. Durant quelques semaines, le soleil et la pluie vont se charger de vieillir les tiges. Un processus naturel pour décoller la fibre de son enveloppe. Une étape délicate qui nécessite de retourner les tiges pour que la moisissure ne s’installe pas et qui va donner ou pas, un fil de qualité. 

Le rouissage se faisait aussi dans des cours d’eau autrefois. Mais les fermentations d’azote qu’il dégageait étaient nocives pour la faune aquatique avec de surcroit une odeur nauséabonde. 

Le fleuve de la Lys en Belgique qui était réputé pour rouir les plus belles fibres d’Europe, dont le lin de France, en a d’ailleurs fait les frais. Avec des conflits interminables entre riverains, pêcheurs, industriels et gouverneur. La chute du lin à la fin du XIXe a éliminé définitivement cette technique.

Le rouissage se termine en Août et Septembre, et c’est alors que vient l’étape du teillage. 

LE TEILLAGE

Le teillage vient du verbe « tiller » qui veut dire se débarrasser de la tille, l’écorce du lin. Il se faisait manuellement autrefois avec une écangue, un outil en bois qui permettait de broyer des touffes de plante afin d’en séparer les fils en cellulose. On en retire la filasse pour les fils les plus longs et l’étoupe pour les plus courts, ainsi que l’anas, la partie ligneuse (le bois) destiné aux animaux et à l’isolation (litière, alimentation, maison). Un travail physique, très poussiéreux qui s’est mécanisé au début du XXe siècle.

Puis vient la coiffure. Les fils seront peigné et lissé. Chaque lot de lin aura un échantillon de fibres longues qui témoignent de la qualité pour en définir le prix. Le mot d’ordre de la culture linière est par conséquent la « qualité ». Dès lors, l’agriculteur n’a plus qu’à revendre sa récolte, son travail est terminé.

LA FILATURE

La filature prend le relais, car il n’est pas encore prêt pour être tissé.  Il y a un siècle encore les femmes filaient chez elle. On trouve des photographies du début du XXe siècle, où l’on voit les fileuses avec leur rouet et leur quenouille. Le rouet est une mécanisation du fuseau. Créé vers 1270 il fonctionnait avec une roue que l’on tournait à la main. Deux cents ans plus tard, il sera perfectionné par Leonard de Vinci qui enclenche une pédale au pied pour actionner une courroie qui va faire tourner le fuseau qui devient une bobine! Génial non?!

Alors aujourd’hui on ne le file plus à la maison mais dans des industries. Il est exporté de France et des pays producteurs pour être filé en Pologne, en Europe de l’Est et beaucoup en Chine. Mais tout n’est pas perdu pour la France car on compte  aujourd’hui un filateur.

Situé en Alsace, la vieille entreprise de tissage Emmanuel Lang créée en 1856 se retrouve en liquidation. Elle sera sauvée in extremis en 2013. Tout d’abord par ses employés qui ont insisté pendant 10 mois pour garder les machines à tisser, destinées à être vendues (Malheureusement beaucoup de machines et donc de savoir-faire sont partis de France depuis les années 1980). Ainsi que par son repreneur Pierre Schmidt du groupe Velcorex qui a eu la bonne idée de tisser du lin et du chanvre, au lieu de tisser du coton. Ce qui avait mis l’entreprise à terre face au coton chinois qui est bien moins cher. Trois ans plus tard, il intègre sa propre filature. Le lin est filé et tissé sur place, et n’a voyagé que de Normandie en Alsace.

LE TISSAGE

Le tissage du lin est particulièrement délicat car les fils ne sont pas uniformes. Les fils les plus longs, donc plus solides, seront tissés sur la longueur du tissu, appelé la chaîne. Tandis que le fil court tisse la largeur du tissu, la trâme.

Ainsi tissé et teint (il réagit très bien à la couleur), il n’a plus qu’à être confectionné. Les marques, les créateurs peuvent prendre le relais pour réaliser du vêtement, du linge de maison pour le plus grand bonheur du consommateur qui n’a plus qu’à le porter, le laver et le relaver pour le rendre de plus en plus doux.

LES BIENFAITS DU LIN

Les qualités du lin sont multiples et commencent pour ses bienfaits envers Gaïa, notre espace terre, dixit Bruno Latour.  

Sa culture retient le CO2 au sol, un caractère de taille aujourd’hui au vu du trop plein de CO2 dans l’atmosphère.

Il n’a pas besoin d’irrigation ni de la quantité de pesticides que requiert la culture de coton, il a juste besoin de savoir-faire.

Le lin est un tissu intrinsèquement sain, anti-allergique, anti-bactérien et anti-stress. Il est aussi thermorégulateur (chaud en hiver, frais en été). Imputrescible. Le lin nous protège. Les grecs l’avaient même intégré dans leurs armures de guerre. 

En 343 ils remplacent l’armure de protection en métal trop lourde pour les soldats, en armure de lin. Réalisée en plusieurs couches de tissu collé entre eux, elle permettait de freiner les flèches qui ne laissaient plus que des égratignures. Ce principe a été aussi utilisé au Moyen Age où l’on peut voir sur des tableaux des guerriers porter des vestes matelassées le « gambison », sur leur gilet de maille en fer. Le principe étant de freiner les flèches.

Le lin est imputrescible et reconnu pour sa longévité. L’Art de la peinture en est un bel exemple. Avant le XVe siècle les artistes peintres peignaient sur des supports en bois. Depuis, la toile de lin reste ce qu’il y a de mieux pour les peintres. Un grain fin, des fibres solides et absorbantes.

Parmi toutes ces qualités, le lin se positionne en haut de la pyramide du textile du point de vue écologique.

Le lin est auto-biodégradable, tout dans la plante est utile et utilisé.

DANS LE LIN RIEN NE SE JETTE TOUT SE TRANSFORME

LES BIENFAITS DE LA FIBRE DE LIN

De par sa qualité le fil long est destiné au tissage. Le fil court (l’étoupe), est tissé mais il est aussi utilisé dans des domaines très divers comme la laine de lin pour l’isolation des maisons, qui s’avère plus performante et moins polluante que la laine de verre. 

Les anas, l’ écorce broyée obtenue par le teillage fait des litières de qualité pour les animaux domestiques, chevaux, poules… Mélangé à l’étoupe on obtient du panneau en composite de lin (pour faire des cloisons) qui concurrence directement le panneau en bois aggloméré.

Ces panneaux en lin permettent une isolation phonique, hygrométrique et thermique de qualité supérieure. Ils sont aussi utilisés dans la fabrication de portes coupe-feu. Étonnant! Le lin résiste aux flammes durant 1 heure. Et à cela s’ajoute le peu d’additifs et de colle dont il nécessite pour sa fabrication, contrairement au composite de bois. 

Aujourd’hui avec les rebuts de lin on peut trouver, une planche à surf, une selle de cheval, un kayak , un vélo, une bouteille de vin en lin, des domaines très divers qui trouvent tous des bénéfices indéniables. Non polluant, légèreté (le vélo pèse moins de 700grs), solidité, il absorbe les vibrations, il s’adapte.

LA GRAINE DE LIN ET SES BIENFAITS

Les graines de lin sont aussi très précieuses pour l’homme. Elles étaient très appréciées chez les grecs pour leur valeur énergétique et gustative, qu’ils mélangeaient à du miel, du pavot et du sésame. Cette préparation constituait le plat principal des soldats athéniens.

Le lin oléagineux fait parti de la nourriture animale et humaine car il possède des éléments nutritifs riches en minéraux, en protéines, en vitamines et en acides gras essentiels comme l’Oméga 3. L’Union Européenne en est le premier utilisateur.

Si les graines se mélangent à la nourriture, on les trouve aussi sous forme de farine, ou d’huile. La farine de lin correspond bien au régime des allergiques au gluten, car elle n’en possède pas. Elle est aussi très prisée de la pharmacopée.

L’huile se conjugue à toutes les sauces. En cosmétique pour ses effets antioxydant et adoucissant, en alimentation pour ses bienfaits sur la santé, il se consomme cru car le lin ne supporte pas la cuisson. Dans l’Art, l’huile est un siccatif pour la peinture, en décoration elle nourrit et protège le bois en profondeur.

Les graines sont broyées pour en faire de la farine et pressées pour en extraire de l’huile. Et que reste-t-il à la fin du pressage? Du tourteau de lin destiné à l’alimentation des animaux. Au XIXe siècle, les bienfaits de la chaine de production du lin était déjà bien visibles. Les flamands alimentaient leurs vaches de tourteau. Le fumier qu’elles produisaient fertilisait la terre et le beurre crémeux tiré de leur lait était considéré comme un des meilleur d’Europe.

LES PAYS PRODUCTEURS DU LIN

Il existe principalement deux sortes de lin cultivé. Le lin oléagineux qui produit les graines est principalement cultivé au Canada, en Chine, aux USA, en Argentine et en Inde.  Ses tiges sont courtes mais il a de gros grains. Le lin à filasses destiné au textile a des tiges longues, de 80 à 120 cm et des grains plus petits. Il aime les pays tempérés et plus particulièrement ceux où soleil et pluie alternent.

Les pays qui cultivent ce lin restent ostensiblement les mêmes depuis le Moyen Age. Mais la qualité des fils en Russie et en Europe Centrale est bien au-dessous de l’Europe Occidentale qui bénéficie d’une terre plus appropriée à sa culture. L’Irlande du Nord, l’Angleterre et particulièrement les Pays-Bas, la Belgique et la France font les plus beaux fils du monde.

En outre si au XVIIIe siècle la France culminait à 300 000 hectares de culture de lin, elle en totalise aujourd’hui 10 fois moins. Mais elle reste un acteur majeur sur l’Europe et dans le monde. En effet, la moitié des 75 000 hectares que totalise l’Europe aujourd’hui, se trouve en Normandie. De par son niveau de qualité sa production représente 75% de la production mondiale du lin textile.

Si la production est située dans la partie Nord Ouest de l’Europe, la filière est internationale. Avec une première transformation à 80% en Chine et une deuxième au Bangladesh réputé pour son tissage. Le produit est vendu ensuite dans le monde entier pour être confectionné et porté. 

LE LIN UNE PLANTE ÉCOLOGIQUE BIEN ENCADRÉE EN EUROPE

Le lin est aujourd’hui bien de retour! Le secteur s’est organisé de manière très qualitative en Europe. En 1951 alors que le synthétique inonde le marché, des passionnés ont eu la bonne idée de structurer la filière du lin, de la fédérer en créant la Confédération Européenne du Lin & du Chanvre. L’ enjeu? Défendre une fibre naturelle face aux fibres issues du pétrole. De la terre au tissage, le CELC guide aujourd’hui 10 000 entreprises européennes. Et promeut à l’international une fibre naturelle avec des performances environnementales prouvées. 

Deux labels en sont issus Europeen Flax qui exige – une fibre de qualité prémium produite en France, en Belgique ou au Pays-bas – Le respect de l’éthique – Une agriculture 0 déchet, 0 OGM, 0 irrigation.

A cela s’ajoute le Master’s of linen un label d’excellence qui couvre l’Europe. Il est à noter que les entreprises de ce label s’approvisionnent majoritairement en fil European Flax. Parmi les tisseurs de qualité en France, on compte Lemaitre Demeester, certifié European Flax et Master’s of Linen.

Au travers de son pôle textile, la CELC promeut la filière européenne dans la Mode et l’Art de vivre. Elle joue aussi un rôle majeur en orientant les industriels sur les nouvelles solutions de l’éco-construction et des produits composites à haute performance. Pour se faire, elle s’appuie sur la création de son Pôle Technique et de son Conseil Scientifique Européen. Rien n’est laissé au hasard!

Le lin est un bel exemple de la relation que tisse l’homme avec la nature depuis la nuit des temps. Un dialogue permanent qui apporte un sentiment heureux de le travailler, de le modeler et de bénéficier du bien-être lié à ses composants organiques, vivants, lorsqu’on le porte. Le lin est une fibre totalement en phase avec les attentes sociales.

Crédits Photos CELC Noir & Blanc Sébastien Rande

Photos début XXe (http://patrimoine-seixois.fr/le-lin-de-la-graine-a-lobjet-industriel/ )

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