Description
Midgard- Marina Plissova
Martin Margiela s’arrête lorsqu’il la croise dans l’escalier, il adore son collier. Un collier qu’elle a fait à partir des chaines d’une horloge coucou et deux cristaux de roche. « Tu ne penses pas passer une lime sur les cristaux ?» lui lance Martin, auquel elle répond « Non ce serait trop Margiela si tu les abîmes ». « Parceque tu veux dire que ça ne l’est pas ? » lui rétorque-t-il. « Non ce n’est pas du Margiela. C’est un créateur qui souhaite rester anonyme »
«Il est encore pire que moi alors !» lui lance-t-il avec une pointe d’humour. Il est vrai que si Martin Margiela ne montre pas son visage, on connait son identité. Sur ce, Martin continue sa montée 4 par 4, « c’est comme ça qu’il avait l’habitude de monter les escaliers de la Maison» nous dit Marina.
Le lendemain le responsable des stocks de la ligne artisanale lui envoie un mail pour lui donner l’accès complet aux stocks. Les portes de la caverne d’Ali Baba ouvertes, Marina s’amuse avec ce qu’elle appelle des vieilleries, à faire des bijoux tout en contentant un petit milieu parisien de collectionneurs.
En 2016, elle décide de monter sa propre marque Midgard. « Mid » signifie l’intérieur et « Gard » la protection.
Son premier hommage s’adresse à deux personnalités de la mode. Sonia Rykiel et Martin Margiela pour qui elle fut une proche collaboratrice durant 7 ans chacun. Deux lieux à l’opposé qui lui ont forgé son identité « Maison Noire » pour Sonia et « Maison blanche »pour Martin.
Un hommage qu’elle n’hésite pas à étendre à l’univers des astres ou au monde de l’Art comme Kazimir Malevich.
D’origine russe Marina Plissova est une parisienne depuis 22 ans qui crée depuis son atelier basé à Montmartre et réalise la production dans un atelier centenaire de Lituanie. Une entrepreneuse chaleureuse et spirituelle.
Elle choisit d’ailleurs comme métal de base le cuivre pour ses vertus thérapeutiques. Pour le fondre elle utilise ce qui est fréquemment utilisé par les artisans d’art joailliers ou bijoutiers, « la technique de la fonte à la cire perdue ». Une technique méticuleuse, ancestrale qui nécessite de la maîtrise, de la patience et du savoir-faire.
Ses créations uniques sont portées par son engagement à sauvegarder les savoir-faire ancestraux et sa passion pour la lithothérapie.
Midgard Pendentif Martin
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