A 26 ans, Cédric Jacquemyn est la révélation de cette fashion week Homme.
Ce designer belge qui s’est lancé sous son nom dès l’obtention de son diplôme de l’Académie des Beaux Arts d’Anvers en 2010, n’en est pas à son premier essai. Depuis deux ans déjà, ses modèles sont commercialisés sur plusieurs e-shop.
Le voilà donc lancé; lancé dans la spirale des défilés, lancé dans l’enjeu capital du bon rapport entre esthétisme créatif et réalité.
Car si la barrière des médias s’avère être le challenge numéro Un, le Saint Graal du jeune créateur reste avant tout l’intérêt des curieux.
Alors pourquoi? Oui, pourquoi Cédric Jacquemyn plutôt qu’un autre? Tout simplement car, à l’aube d’un XXIeme siècle incertain, aux printemps froids et ensoleillés, aux étés chauds mais pluvieux, l’intelligence et la ruse deviennent la meilleure des armes.
L’homme Jacquemyn l’a bien compris.
Mannequins ténébreux, silhouettes graves mais sensibles. Ici, le cuir devient estival par sa fluidité, confortable par sa coupe.
Les volumes sont longs, sans être étouffants, sculptés à coups de fibres naturelles, et subtilement associés à des mailles aériennes et transparentes entièrement faites main.
Véritable dialogue artistique avec l’environnement, le créateur n’hésitera pas à s’associer avec le label écologique Rombaut qui utilisera des écorces ou du canevas enduits de latex naturel pour les chaussures.
Oui, l’homme d’aujourd’hui semble avoir trouvé son messie en le nom de Cédric Jacquemyn qui signe une collection à l’esthétique sombre et romantique, douce et naturelle, digne d’une nuit de Juin d’Arthur Rimbaud.
Jean Charles Cohen
Snapshots la-couture.com
Presse Cyrille Caron