Nous sommes dimanche, la notion de weekend étant définitivement mise de côté pendant les fashion week, mais qu’importe, aujourd’hui nous nous rendons à la présentation No Editions.
Pour cette dernière journée de semaine de la mode homme, on peut dire que l’on finit en beauté. Beauté, c’est le cas de le dire. Ce n’est d’habitude pas mon genre, mais là, il me faut noter l’excellent choix du casting de mannequin de la présentation d’aujourd’hui. C’est bien simple, il n’y en a pas un qui n’est pas sublime. Bon, il suffit, je ne suis pas là pour dévisager ces pauvres garçons pour qui il ne doit déjà pas être facile de rester immobile sur une estrade à être observé par une foule de journalistes et de photographes plus ou moins agréables. Pour peu il s’agirait presque d’une épreuve de résistance dans Koh Lanta.
N’étant pas non plus là pour les plaindre; passons en aux vêtements: ne sommes-nous pas là pour ça?
Eux aussi sont à l’image de ceux qui les portent : Sublimes ! Les matières, hivernales fatalement : de très jolies peaux retournées, des cols montants à empiècements, des vestes aux imprimés arty, des manteaux en apparence sérieux dédramatisés par de larges bandes de couleurs contrastées. Contrastes, on en retrouve aussi dans les volumes des pantalons : tantôt ceux ci sont-ils très fittés, près du corps, tantôt ils s’évasent, mais toujours sont-ils rentrés dans des bottines montantes aux faux semblant néo-punk.
En terme de couleur, rien à signaler : du gris, du blanc, du noir, une touche d’orange par ci et de bleu canard par là : de l’épuré, du classique, de l’efficace.
L’esprit toujours newyorkais mais une collection dessinée et réalisée à Milan, le nouveau siège des designers.
Encore une fois, No éditions ne déçoit pas et brille au meilleur de son art : l’homme. On se relèvera n’importe quel dimanche avec grand plaisir pour No Editions.
Cynthia Jreige
Photos Ludovica Anzaldi
Presse Michèle Montagne
