STÉPHANE ROLLAND HABILLE LES DÉESSES

Au théâtre des Champs Elysées, les lumières éclairent doucement le fond de scène tandis qu’une brume s’en dégage. Nieves Alvarez muse de Stéphane Rolland apparaît devant la statue d’Antoine Bourdelle.

Très chic et bohème sur ses souliers plats et un foulard noué sur les cheveux, elle porte un ensemble ivoire, pantalon maxi en crêpe drap, brodé de nacre et manteau long en grain de poudre sur chemisier en mousseline brodé de plumes au col.

Le blanc se porte en robe bain de soleil emmanchures américaines en crêpe et gazar, voilée d’organza.
Il est divin sur une robe pull en crêpe mousse brodée « Song Dong » en or rose et cristal noir, qui laisse échapper une jambe comme un short court froncé sur le côté, ou pour cette robe « enroulée » asymétrique en crêpe mousse et brodée d’or ou encore cette longue robe bustier brodée sur le décolleté qui rappelle l’esthétique des déesses mythologiques.

Le noir se joue plutôt en cuir, jupe crayon et blouse aux manches géantes en agneau plongé brodé de jais et de plumes sur le col ou longue robe trapèze à martingale brodée de cristal et pantalon large en crêpe.

Un esprit bohème, un port de déesse et les années 20 constituent les principales inspirations de Stéphane Rolland qui termine son show par une robe de mariée, inspirée des années folles en satin ivoire.

L’artiste Song Dong architecte et peintre chinois a dessiné les minéraux de l’écorce terrestre qui ont servi de support aux broderies de silicone et d’or rose.

Ntl
Photos Vincent Lappartient

 

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