La crinoline était un jupon de crin avant d’être réinventée par l’américain Thomson, qui en fait une cage armaturée de cerceaux métallique, lui donnant de la légèreté. Pouvant atteindre jusqu’à 180cm de diamètre elle requiert une dizaine de mètres de tissus pour s’habiller d’une jupe.
Inspirée par Marie Antoinette, l’impératrice Eugénie – considérée comme une grande élégante – en fut une ambassadrice hors pair. Cette exposition retrace la vie fastueuse sous le Second Empire (1852 à 1870) qui nécessite de se changer jusqu’à 5 fois par jour.
Les scénographes Alain Batifoulier et Simon de Tovar se sont basés sur la vie de l’époque et ouvrent l’exposition sur une scène de bal. Les robes à crinoline sont assorties à de délicats carnets de bal ainsi qu’à des éventails, des porte- bouquets…
Le parcours se poursuit avec des costumes de ville, accessoirisés d’ombrelles. Il se termine sur une reconstitution de la Place Vendôme, lieu où le premier couturier Charles Worth s’installe et devient fournisseur de l’impératrice.
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Exposition Musée Galliera 10 avenue Pierre 1er de Serbie Paris 16e du 29 Novembre 2008- au 26 Avril 2009
Sous l’Empire des crinolines 1852-1870 à Galliera
1/Bottines boutonnées à talon Louis XV, 1865-1875 Ottoman de soie bleu, satin de soie jaune, satin de soie noir © : K. Maucotel / Galliera / Paris-Musées.
2/Chapeaux de Madame Aubert 1869 Planche parue dans La Mode illustrée, dessins Anaïs Toudouze © Galliera / Roger-Viollet
3/Ensemble d’été, vers 1866. Toile de lin beige et passementerie noire. © Stéphane Piera / Galliera / Roger-Viollet.
4/Robe de bal sous un talma (manteau) en dentelle, 1866-1867. Gaze de soie beige irisée à rayures. Dentelle de Chantilly mécanique noire. © Stéphane Piera / Galliera / Roger-Viollet.
5/Diadème démontable en sept broches, vers 1860. Argent sur or, diamants, turquoises taillées en cabochon. © Paris, Mellerio dits Meller
6/Eugénie L’Impératrice Eugénie, vers 1861. Photographie de Mayer & Pierson. © Stéphane Piera / Galliera / Roger-Viollet.
7/Gravure 2 femmes Robes de bal, 1854. Planche extraite de Les Modes parisiennes. © DR / coll. part.
8/Ensemble d’été, vers 1867. Toile de lin beige, soutaches et galons noirs. © Stéphane Piera / Galliera / Roger-Viollet. 9/Robe de bal, 1868-1869. Grenadine (gaze) de soie ivoire rayée rose et noir. © Stéphane Piera / Galliera / Roger-Viollet.
10/ Robe de jour, vers 1867. Faille de soie verte, passementerie. © Stéphane Piera / Galliera / Roger-Viollet.
11/Robe de ville griffée Worth & Bobergh vers 1869 Composée d’un corsage, d’une polonaise, d’une jupe, d’un fichu et d’une ceinture Faille de soie verte © S. Piera / Galliera/ Roger-Viollet